[Histoire n°1]Eclipse.

Depuis un temps indéfini, un vaisseau se dirige vers une destination inconnue. Pilotage automatique, carburant renouvelé on ne sait comment, et de même pour l'air respirable.
Oui, de l'air respirable, car en effet ce vaisseau comptait des passagers.
Il y a 12 ans de cela, l'un d'entre eux, Prénommé Léoroar se réveilla dans une machine qui se nommait un incubateur. Comment le savait-il? En se réveillant il s'est aperçu qu'il savait tant de choses, il savait parler, écrire et compter, il connaissait le fonctionnement du vaisseau dans lequel il se trouvait, ainsi que son plan. Il savait notamment ou trouver des semences et une serre artificielle pour faire pousser des plantes nourrissantes. Et il savait également lister les membres de sa famille.
Il avait deux frères et une sœur. Tous étaient dans les autres incubateurs.
Il regarda le plus proche du sien. Il savait comment l'ouvrir sans danger pour la personne qui était a l'intérieur.
Un haut-elfe en sortit.
"Bonjour Harnold." avait dit Léoroar.
"Bonjour Léoroar." avait dit Harnold.
C'était la première fois qu'ils se voyaient. Aucun d'entre eux n'avait de souvenirs antérieurs.
Il se dirigèrent vers le troisième incubateur. Il s'y trouvait une fille sensiblement plus jeune que chacun d'entre eux.
"C'est Glicy, notre sœur."
Dit l'un.
Ils l'ouvrirent.
La jeune haute-elfe en sortit. Elle n'avait que douze ans, et en sortant, elle savait et comprenait beaucoup moins de choses qu'eux.
"Nous l'avons sortie trop tôt, dit Léoroar, son conditionnement n'est pas terminé."
Il regardèrent dans le dernier incubateur.
"Celui-ci est encore un gamin." dit Harnold
"Oui, répondit Léoroar, on ne lui donnerai même pas 10 ans."
La décision de l'ouvrir ou non fut difficile a prendre.
"A son age, il est encore immature et risquerai de faire de sales dégâts dans ce vaisseau, d'autant qu'il ignore encore tout de son fonctionnement. Nous aurons deja assez de difficultés a nous occuper de Glicy."
Les seuls arguments contre ces justes affirmations étaient purement éthiques.
Or c'est tout juste si ils connaissaient les notions de bien et de mal.
Ils décidèrent donc d'attendre trois ans, le temps nécessaire pour que le petit dernier, prénommé Bob, atteigne l'age de Glicy.

Harnold avait en lui d'importantes notions de cuisine, et Glicy savait faire la lessive pour nettoyer tous les habits, draps, ainsi que nettoyer un peu partout, notamment la cuisine. Elle était appliquée et bossait plus que tous les autres réunis.
Lorsque le vaisseau avait quelques problèmes de fonctionnement, leurs vagues notions de mécanique et d'électronique leur permettait souvent d'arranger plus ou moins l'affaire après un travail acharne dont ils ressortaient épuisés.
Rien de plus normal, puisque c'était le jeune Bob qui avait obtenu dans leur totalité les connaissances techniques nécessaires a l'entretien du vaisseau.

Plusieurs années après, ils sortirent donc Bob de son incubateur, et purent l'élever avec l'aide de Glicy.

Plusieurs années passèrent. Il y avait a l'étage du vaisseau une salle de documentation informatique très sophistiquée. Sa base de données était impressionnante, et vous n'en avez même pas exploré un dixième a vous tous.
Vous connaissez a peu près les planètes du 5eme univers, ainsi que grosso modo, leurs histoires respectives. Cependant, vous ne savez pas si tout cela est réalité ou fiction. Vous avez découvert ainsi des tas de choses que vous ne comprenez pas vraiment. Par exemple vous n'avez jamais eu quoi que ce soit qui ressemble a des parents.

Avec le temps, et les hormones aidant, Harnold et Bob commencèrent a trouver des adjectifs pour designer Glicy. "Belle" et "Curieuse" revenaient fréquemment, et a plusieurs reprises ceux-ci ont tentés d'observer leur sœur alors qu'elle prenait sa douche. C'était un comportement qui leur venait naturellement, mais que Léoroar n'approuvait pas.
Les relations entre ces quatre personnes étaient très bonnes, cela dit. Ils ont prit l'habitude de s'entraider. Ils vivaient leur vie normalement, bien qu'en huis clos. Cela ne les dérangeaient pas dans la mesure ou ils n'avaient pas de preuves irréfutables d'autres formes de vie, d'autant plus que de toutes manières ils n'avaient pas le choix.

Et puis vint ce jour, près de 9 ans après qu'ils aient sortis Bob. En apparence, un jour comme un autre.
Oui, car vous connaissez les notions de temps, de jour et de nuit, et l'éclairage a l'intérieur du vaisseau varie automatiquement suivant l'heure qu'il est.
Il y a de nombreux dispositifs dans le vaisseau. Vidéosurveillance, notamment, depuis le poste de pilotage, dont les commandes sont verrouillées. Il est possible également d'imprimer des bouquins entiers trouves sur la base de données, bouquins qui se retrouvent souvent dans les chambres. Il y a également plusieurs placards avec de nombreux outils de toute sortes.
Dans vos chambres vous avez chacun un lit, une petite table de nuit, une armoire avec des habits de toutes tailles, depuis l'enfance jusqu'à l'age adulte, et soigneusement triés, ainsi qu'un ordinateur qui ne peut pas accéder a la base de données, mais qui peut lire des cassettes gravées a la salle de documentation.

Un détail vous a toujours intrigué dans ce vaisseau : La présence d'un coffre mural dans le couloir principal au rez-de-chaussée. Vous n'êtes jamais parvenus a l'ouvrir.
Il y a également deux portes, dans la salle ou se trouve l'escalier pour monter au premier étage, que vous n'avez jamais pu ouvrir, étant verrouillées par un digicode. Les salles dans lesquelles vous n'êtes jamais entrés sont marquées d'un "?".

Vous pouvez choisir ou vous vous trouvez en ce moment, il est vers 16 heures et Glicy se trouve dans les chiottes, en train de nettoyer une cuvette.

Voici le plan du vaisseau, Rez-De-Chaussée puis premier étage :

(Félicitations pour le plan du vaisseau.)

Harnold errait dans la serre, un brin d'herbe dans la bouche, à la recherche des plus beaux légumes pour le repas du soir. Il hésitait au menu du soir, serait-ce un simple bouillon accompagné d'une petite salade et d'une panna cotta au dessert, ou plutôt une quiche aux courgettes en entré puis de la moussaka en plat principal et enfin de la glace au citron et au pomélo.
Il décida de demander l'avis des autres, avant de se mettre aux fourneaux.

En guise de réponse Léoroar lui demanda simplement de ne pas tout cueuillir dans la serre, pour une fois.

Harnold acquiesça, et se rappela l'un des repas qui faillit faire une crise cardiaque à Léoroar.

Bob était, comme à son habitude s'il n'y avait pas de problème technique, dans la salle de documentation et s'informait sur plusieurs sujet à la fois. Il aimait bien cette solitude. En ce moment même, il pensait à quatre choses et demi en même temps.
La première de ces "choses", ou plutôt question, était tout simple: Comment ce vaisseau arrive-t-il à s'alimenter? Cette question pouvait paraitre bête, mais était tout à fait censé, parce que le vaisseau ne consommait vraiment rien. Il ne fallait jamais rajouter de carburant ou il ne savait quoi. Il savait aussi qu'il existait des petites boîtes nommées "bloc d'extension d'énergie" qui était en réalité des sources d'énergie énormes, mais même une source de ce type n'était pas inépuisable, il faudrait les changer tout les quinze ans à peu près et ni ses cohabitant ni le registre d'intervention manuelle ne semblait pas jamais avoir vu de bloc pareil sur le vaisseau.
En second venait ce coffre et comment on pouvait l'ouvrir. Il avait déjà essayait avec un pied de biche et d'autre outil qu'on trouvait sur le vaisseau, mais rien ne marchait. En ce moment, il essayait de construire un appareil avec lequel on pouvait transpercer tout les matériels, y comprit le coffre. Mais cette fois ci encore, l'ordinateur semblait ne rien vouloir savoir de transpercions d'objets, où très peu. Il avait déjà trouvait des information très intéressantes, mais il lui manqué un petit détail qui rendait tout impossible.
La troisième était tout simplement ce que Harnold pouvait bien faire pour le prochain repas. Bob mourait de faim, il pourrait aller chercher de quoi manger dans un placard de la cuisine, mais il avait trop la flemme et savait que s'il commençait avec ça, qu'il ne finira pas avec et qu'il deviendra gros après, ce qui était plutôt peu probable parce qu'il manquait même quelque kilos à Bob, mais bon il était comme ça.
Au fond de sa tête, il pensait aussi à rejoindre les autres et de parler avec eux. Il avait vraiment comme une envi de faire ça, mais il avait à la fois pas envi du tout de ça. C'était comme une habitude chez lui, tant qu'il pouvait éviter les autres quand il s'informait de choses, il le faisait. Il se sentait un peu coupable, mais ce sentiment disparu très rapidement d'habitude.
Et la dernière idée? Sera sans doute la question adéquate, mais l'histoire était un peu plus complexe que ce que l'on pouvait croire, parce que l'idée occupait belle et bien la moitié de la "place" d'une idée normale, mais ça c'était pour la moitié de son cerveau active. Sur la moitié inactive, cette idée méritait une toutes nouvelles désignation. Et cette idée était toutes simple: Glicy. Mais il ne s'en rendait pas compte.

(Ça c'est du Rp! )

Bob se posait les mêmes questions depuis des années, et sur les deux premières il séchait depuis longtemps. La réponse ne viendra certainement pas comme ça.

Harnold, lui, n'avait que l'embarras du choix, et il était sur le point de se décider quand lui et Léoroar entendirent une voix familière :
"Les garçons? Vous êtes ou?"

En entendant la voix de Glicy, le sang de Harnold ne fit qu'un tour et il accouru aussi vite que ses jambes le peuvent pour la voir.

Harnold manqua de se casser la figure sur l'un des tabourets de la salle a manger, ce qui fit rire Glicy, 5 mètres plus loin. Et elle est belle quand elle rie.
"Harnold, si tu nous faisais a manger plus tôt ce soir? Je sors d'un nettoyage éreintant et je suis morte de faim."

Leoroar profita du départ d'Harnold pour prendre sa place dans la serre et déterrer quelques courgettes pour les donner au cuistot quand il serait redescendu du monde des fantasmes.

Il n'adhérait pas à la passion évidente de ses frères pour Glicy. Elle n'avait pas un poil sur elle, et pas de queue. C'était aussi le cas pour Bob et Harold, mais à ce qu'il sache ni l'un ni l'autre ne se faisaient les yeux doux.

Le jardinier lui même ne s'était jamais demandé pourquoi il était si différent physiquement du reste de la fratrie. La nature a ses mystères, on les accepte et on ne les discute pas.

"Tout de suite, Glicy, tes désires sont des ordres pour le gentleman que je suis" lui dit Harnold en repartant avec le même entrain qu'avant dans la cuisine, pour lui préparer une tasse de thé, et des biscuits aromatisés à la lavande.

S'il fallait aussi préciser une chose sur Léoroar, c'est qu'il était tout de même jaloux que Glicy ait toujours droit à la fournée chaude de biscuits à la lavande, alors que Léoroar qui les adorait ne pouvait les manger qu'une fois qu'ils étaient froids et secs.

Harnold avait tout ce qu'il lui fallait dans la cuisine : Plantes a infuser, eau chaude, lavande et pâte.

Glicy s'approcha de la serre, sans pour autant entrer a l'intérieur, et dit a Léoroar :
"Tu n'as pas l'impression qu'Harnold est de plus en plus bizarre? Chaque fois que je le vois il semble complètement excité, il est étourdi et ne fais pas attention a ce qu'il fait...Tu as vu la gamelle qu'il s'est pris a l'instant? C'était épique."

« Oui, il agit de manière étrange en effet. Je crois que ça a un rapport avec toi, parce que quand il est seul avec Bob ou moi, il est toujours ce bon vieux Harold. Tu devrais peut-être lui poser la question directement ? »

Une fois les gâteaux préparés, passés au four, juste dorés, et prêt à être dégusté. Il prit un plateau avec la théière, une tasse, et une assiette remplie des biscuits. Puis il chercha Glicy, plateau avec lui, pour lui offrir ce présent.

Entendant Harnold sortir de la cuisine, Glicy répondit a Léoroar : "D'accord, mais après les biscuits."

Bob soupira un bon coup et ferma toutes les fenêtres de documentation. Il fit repasser toutes les nouvelles et vieilles information dans sa tête et se leva. Il appuya sur le bouton "quitter" et l'écran d'attente s'afficha. On pouvait lire:

Code:

Veillez-vous identifiez.

Bob quitta la salle, il se demanda s'il ne rangeait pas un peu sa chambre qui était l'incarnation pure du désordre. Quand il était jeune, il avait interdit à Glicy de rentrer dans sa chambre si elle voulait faire le ménage et elle semblait encore respecter cette décision. Heureusement, se dit Bob, qu'elle ne rentre pas, elle risquerait d'avoir une crise cardiaque sinon. Une fois que Bob était arrivé devant sa chambre, il changea d'avis et descendit l'escalier en ayant l'idée d'aller dans la salle des machines en passant par la salle à manger...

Dans la salle a manger, Bob trouva Glicy et Harnold, la première se délectant des biscuits du second.

Et le second se délectant de la vue de la première.
Harnold ne savait pas pourquoi ni comment sa sœur lui plaisait tant que ça. Elle n'avait rien de particulièrement attirant, mais elle l'attirer d'une manière ou d'une autre. Alors qu'il pouvait être ferme envers Bob quand ce dernier vider les réserves de pommes, il ne pouvait rien refuser à Glicy.

Léoroar débarque avec ses courgettes. Il les montre à Harnold et les pose dans un coin avant de s'asseoir sur une chaise.

« Je vais aller lire un peu après déjeuner », déclara-t-il pour faire la conversation.

"Donc c'est moussaka si j'ai tout compris" lui répondit Harnold en regardant les courgettes d'un œil critique, afin de voir si Leoroar a eu la main vert ou pas.

Bob s'approcha du groupe et leur fit un signe de main, sauf à Glicy pour laquelle il avait réservé un de ses rares sourire. Le sourire de Bob était tellement idiot que Leonar en avait littéralement froid dans la dos... et il faisait 30° dans la salle. Mais Bob continua et entra dans la salle à manger. Il se dirigea vers un tiroir et en sorti trois pommes aussi grandes que deux poings. "Ce sont les dernières bonnes pommes. Vous en voulez ou est-ce que je peut les mangez tout seul?"

Léoroar fixa Bob, abasourdi.

« Prends en une et laisses nous manger les autres quand on en aura envie », répondit-il sèchement.

Je suppose que Harnold va préparer la Moussaka, que Léoroar va, comme il l'a indiqué, lire (Dans sa chambre?) , que va faire Bob en attendant l'heure de diner?

(dans la biblio, enfin là où sont les livres quoi. Sauf s'il n'y a aucun endroit pour s'installer, au tel cas j'irais dans la serre)

Al'Rod a écrit:

(dans la biblio, enfin là où sont les livres quoi. Sauf s'il n'y a aucun endroit pour s'installer, au tel cas j'irais dans la serre)

(Les armoires dans vos chambres contiennent les livres en plus des vêtements.)

Léoroar attrapa deux livres dans son armoire, un qu'il avait déjà commencé et un qu'il n'avait pas encore ouvert, pour aller les lire dans la serre.

Bob haussa des épaules et remit toutes les pommes dans la boîte. Il suivit alors Harnold dans la cuisine et commença de parler de presque tout avec lui, sans oublier Glicy bien sûr.

Harnold n'écoutait pratiquement pas Bob, lui répondant parfois par des "hum", il était occupé à découpé des aubergines ainsi que les autres ingrédients de la moussaka, il pensait à Glicy...

Le temps passe tranquillement en attendant l'heure de la Moussaka, Glicy est retournée dans sa chambre, Léoroar apprend des tas de choses, Bob tient compagnie a Harnold, et celui-ci sent que cette Moussaka sera un véritable chef-d'œuvre culinaire, la pensée de Glicy agissant sur lui comme une muse.

Et ainsi, l'heure du diner sonne.

Harnold demanda à Bob si il pouvait prévenir tout le monde que le dîner est prêt. Pendant ce temps, il mit la table et fit une décoration toute simple, avec assiettes, couteaux, fourchettes, cuillères, carafe d'eau et un pot de fleur , ainsi que des serviettes blanches. Enfin, il posa la moussaka sur un dessous de plat, qu'il posa sur la table, et attendit les autres.